Geachte Heer Marenne,
Ik ben gewoon Hoogleraar van de KULeuven. Ik heb geen
Ik heb niet de gewoonte om in te gaan op lobbygroepen, wat jullie duidelijk zijn volgens jullie website.
U kan al de nodige informatie vinden op de website van EnergyVille.
Hoogachtend
Prof.dr.ir.habil.R.Belmans
Gewoon hoogleraar KULeuven
CEO EnergyVille
Category: energy strategy
Le Soir – 8/03/21 «La centrale de Fukushima n’est pas stabilisée»
Cet article de Bernard Padoan, qui relaie les propos de Mycle Shneider est un concentré d’erreurs et d’interprétations inexactes de la réalité de l’énergie nucléaire. Nous n’en avons épinglé quelques unes ci-dessous, mais nous estimons qu’un journal soucieux de la bonne information de ses lecteurs, comme le vôtre devrait nous donner l’opportunité de publier une réponse complète.
L’introduction de l’article est déjà contestable, car il affirme que « l’atome comme source d’énergie est inéluctablement condamné à disparaître ». C’est la croyance de Mycle Schneider, mais elle n’est applicable qu’à quelques rares pays d’Europe. Les autres européens et le reste du monde y voient plutôt, comme l’affirme le GIEC, la seule solution pour réduire ses émissions de CO2, tout en conservant son niveau de développement économique.
Plus loin dans le texte, il s’inquiète « L’université de Princeton a montré qu’un incendie dans la piscine du réacteur 4, alors à l’arrêt, aurait pu entraîner la nécessité d’évacuer 30 millions de personnes, ce qui aurait évidemment été impossible. Cela montre que l’accident de Fukushima est encore loin de ce qui aurait pu arriver de pire. Pour le dire autrement, on a eu une chance inouïe ». Faut-il vraiment s’inquiéter de la possibilité d’un incendie dans une piscine?
Mycle Schneider prend position « personnellement je suis contre de rejeter (l’eau décontaminée des piscines) dans la mer ». Sait-il que la radioactivité est partout dans le monde, y compris dans l’eau de mer? Nous conseille-t-il aussi de retraiter les océans?
Plus loin, il prétend que « dix ans plus tard, on voit que certaines mesures décidées dans la foulée de Fukushima ne sont toujours pas appliquées, y compris en France ». Là encore, faut-il s’inquiéter du planning établis par les régulateurs indépendants et responsables?
Autre mensonge grossier « Dans les faits, (les réacteurs nucléaires) ne vont pas jusqu’à 50 ans et aucun n’a jamais atteint 60 ans : on les arrête avant parce qu’ils ne sont plus rentables ». C’est totalement faux, et les pays qui ont la chance d’avoir un parc nucléaire plaident en réalité pour leur prolongation. Aux Pays-Bas, leur unique centrale à deux pas de la frontière belge (Boorsele) a obtenu une licence pour 60 ans. Et aux Etats-Unis, certaines ont déjà l’autorisation d’exploitation pour 80 ans.
Dans la même veine, « les états (…) subventionnent directement l’industrie nucléaire ». C’est le nouveau mensonge des écologistes, qui essaient ainsi de détourner l’attention de l’opinion publique des fortunes injectées dans le renouvelable. Ces subsides seront ensuite réinvestis par les industriels du renouvelable dans les énergies fossiles, mais cela n’inquiète pas grand monde.
Pour Mycle Schneider, seule la Chine croit encore au nucléaire, or « Un pays tout seul ne peut pas faire survivre une technologie ». Pour votre information, la Chine n’est absolument pas seule, et tous les pays qui veulent réellement diminuer les émissions atmosphériques polluantes et carbonées installent ou développent des centrales nucléaires de nouvelles générations 3, 3+ et 4… Sait-il que les Emirats Arabes Unis (EAU) viennent de démarrer leur premier EPR, après un chantier de construction parfaitement maitrisé en terme de délais et de coûts?
Ses chiffres sont aussi contestables « Au Portugal, vous avez de l’énergie solaire produite à 11,14 euros le MWh ! En Espagne, on vient de vendre le MWh à moins de 15 euros pour le solaire et à 20 euros pour l’éolien ». Ignore-t-il vraiment que le prix de l’électricité issue des renouvelables intermittents varie en fonction de leur production, et que même en Belgique, ces prix “instantanés” peuvent être très faibles, quand personne n’en a besoin, et même devenir négatifs quand leur surproduction menace le réseau électrique?
Comment un consultant de haut niveau peut-il à ce point ignorer les prix du marché électrique quand il prétend que « le nouveau nucléaire est au bas mot dix à quinze fois plus cher que le solaire ». Pourtant, une récente étude de l’IEA situe les coûts réels du nucléaire à 40 €/MWh (appelée VALCOE). C’est de loin la moins chère de toutes les sources d’énergie électrique.
On se demande aussi où il trouve ses informations quand il annonce que « La complémentarité entre le solaire et l’éolien permet déjà de fournir une partie de la base de production. Le nucléaire, au contraire, n’est pas flexible et il est cher à l’investissement : il faut donc qu’il tourne un maximum ». Encore une fois, c’est faux, car c’est le nucléaire qui fournit la base (appelée “base-load”) !
Quand il s’aventure sur le terrain du nouveau nucléaire, Mycle Schneider essaie de le minimiser « il n’y en a pas un qui fonctionne en Europe (seuls deux EPR fonctionnent en Chine, NDLR) ». Il a raison s’il parle spécifiquement du nucléaire français de 3° génération, mais il sous-estime grandement le succès mondial de ces technologie. En effet, il y a de nombreuses centrales de 3° génération qui fonctionnent parfaitement, notamment aux EAU, en Russie… Et beaucoup d’autres sont en construction partout dans le monde.
Il minimise aussi les Small Modular Reactors (SMR) « Quant aux SMR, les Russes sont les seuls qui en ont construit récemment, avec leurs réacteurs flottants ». Les russes, qui ont continué à améliorer leur technologie, ont en effet lancé le premier SMR, mais ils seront vite rejoints par une multitude d’entreprises innovantes qui peaufinent actuellement leurs modèles…
On le voit, l’information que vous avez publiée ce 8/3/2021 est loin d’aider vos lecteurs à se forger une idée précise et correcte de la réalité de l’énergie nucléaire. Nous voudrions vous aider à rectifier et à compléter votre dossier.
Le mouvement citoyen 100TWh.
100TWh antwoord aan Ronnie Belmans, CEO van Energyville en professor aan de KU Leuven
Geachte Heer Belmans,
We zijn een Belgische burgerbeweging die zich over onze energietoekomst zorgen maakt. In dit context hebben we onlangs aandachtig uw indrukwekkende uiteenzetting op Youtube bekeken, en die heeft ons enkele vragen doen formuleren :
1. In welke capaciteit hebt u deze film gepubliceerd : als voorzitter van Energyville? als vertegenwoordiger van de Universiteit van Vlaanderen? als professor van de KULeuven?…
2. U spreekt van onze elektriciteitsbevoorrading in de toekomst, maar welke zullen volgens u de Belgische behoeftes aan electriciteit in 2030, 2040 en 2050 zijn? In dit context, hoe kunnen systemen zoals “demand management” en “energy storage” geimplementeerd worden?
3. Volgens een studie van IEA zou intermittente hernieuwbare bronnen maximaal 30% van onze electriciteit kunnen leveren, hebt u dat in uw simulaties kunnen nakijken, en wat is dan uw oplossing om 100% CO2-vrij in 2050 te kunnen zijn?
4. U beweert dat we breder dan Belgie moeten kijken, en dat elektriciteit in de toekomst op Europees niveau zal geproduceerd worden : welke zijn volgens u de landen die in extra capaciteit investeren om landen zoals Belgie te bevoorraden?
5. U zegt dat door onze kerncentrales door gascentrales te vervangen geen verhoging van de CO2 uitstoot op Europees niveau zal veroorzaken, want de CO2 die Belgie zal produceren, zal door de sluiting van een CO2 uitstoter ergens in een ander land gecompenseerd worden : welke zijn de landen die in de praktijk hun uitstoot met 10 miljoen ton CO2 zullen verminderen om de sluiting van de Belgische kernreactoren toe te laten? En zijn we zeker dat deze besparing niet door het bouwen van nieuwe kerncentrales ergens anders zal verwezenlijkt worden? Bovendien is het toch de bedoeling om op termijn tot minder CO2 uitstoot op Europees niveau te geraken !
6. Het bouwen van gascentrales zal in België alleen mogelijk zijn als Europa haar Capacity Remuneration Mechanism (CRM) aanvaardt : wat moet er volgens u gebeuren als dat niet het geval is?
We danken u alvast voor uw antwoorden.
de Burgerbeweging 100TWh.
100TWh lettre ouverte à Engie
Monsieur le président du Conseil d’Administration d’Engie,
Nous sommes un groupe de citoyens belges préoccupés par notre avenir énergétique. Dans ce contexte, nous avons noté votre décision de vous désengager du nucléaire belge, et cela nous pose question.
Nous regrettons cette décision car elle met en danger notre approvisionnement en électricité bon marché, sûre et décarbonée.
Mais nous comprenons aussi que dans le contexte politique actuel, c’est la seule chose à faire pour un industriel à qui le gouvernement ne cesse de répéter qu’il va mettre la loi de 2003 en application, c’est à dire qu’il fermera toutes ses centrales nucléaires en 2025.
Pourtant, nous pensons que la partie n’est pas terminée, et nous en voulons pour preuve le regain d’intérêt pour cette technologie partout dans le monde, excepté pour un nombre limité de pays en Europe (Allemagne, Autriche, Luxembourg et partiellement Belgique).
Et quel type d’arrêt envisagez-vous pour nos centrales? Pour nous il est clair que si on les ferme en 2025, ce ne sera que temporairement, pour satisfaire certains partis politiques. Quand il deviendra évident que nous ne pourrons nous passer du nucléaire, et qu’il faudra abroger la loi de 2003, sera-t-il bien possible de redémarrer nos centrales?
Le mouvement citoyen 100TWh.
“EU has to stop its pernicious ETS market and to effectively tackle climate change”
Give your comments on this 100TWh study on the ETS.
Abstract
The EU emissions trading system (EU ETS) is the system the EU has set up to reduce greenhouse gas (GHG) emissions in Europe. As described in this article, the citizens’ initiative 100TWh found evidences that EU ETS didn’t achieve its objectives, and will never do.
But we also demonstrate that this is a pernicious system because despite its noble intentions, in reality it is a system that gives polluting rights to the wealthiest carbon emitting industries or States.
In particular, the ETS is used by some Member States to foster the building of new fossil based power plants to phase out carbon free nuclear installations having a potential for long term operation. This also shows the pernicious effect of the ETS when misused by politics.
For those reasons and the other described in our article, 100TWh plead for the abandonment of this EU ETS and for its replacement by an effective limitation of the greenhouse gas emissions.
Californie : pas de vent, pas de soleil, pas d’électricité !
Certes, la climatisation est en cause, mais en Californie, c’est un besoin et non un luxe !
Mais trois autres facteurs sont aussi à l’œuvre dans ce désastre :
1) Une baisse de 25 % des importations des États voisins, eux aussi soumis aux fortes chaleurs et ayant besoin de leur propre production d’électricité. Ce qui montre la fragilité des plans d’alimentation comptant massivement sur les importations des voisins. Cette démonstration par l’absurde s’applique aussi aux échanges intra-européens lors des pointes de consommation hivernales.
2) Le solaire photovoltaïque sensé produire en phase avec les besoins de climatisation (cas rare des énergies intermittentes) montre ses faiblesses : les manques de production ont concerné la plage horaire entre 15 h 00 et 22 h 00. Or, compte tenu de la latitude de la Californie, la production des photovoltaïques baisse rapidement à partir de 16 h 00 solaires. Le photovoltaïque n’a donc été d’aucune utilité entre 18 h 00 et 22 h 00, soit durant 4 heures !
3) La chute de la production éolienne prouve ses faiblesses une fois de plus, s’il en était besoin, et son absence de corrélation naturelle avec les besoins.
Tout cela pourrait être une belle leçon pour les responsables politiques de la plupart des pays européens qui soutiennent ces énergies renouvelables intermittentes et qui préparent une catastrophe généralisée en Europe.
Letter to EC Nuclear Sustainability
TO President von der Leyen, VP Dombrovskis, VP Tmmermans and Commissioner Simson
This is a reaction of pro-climate representatives of civil society (members of weCARE) (NDLR like 100TWh), shocked by the letter of 53 short-minded anti-nuclear organisations pretending they are pro-climate. They are pursuing a fight of the past, not having understood what is really at stake in the global world of today.
the central issue is the proper definition of sustainability applied to energy, which is an all embracing concept – ref Brundlandt: societal sustainability – which is more than the sole environmental sustainability: it is also economics and affordability, and security and reliability of supply.
we really hope that the EC, in particular with a target of 50 to 55% decarbonisation as early as 2030, will be able to broaden its concept of sustainabillity for energy, by analysing each source of energy using this three pillars approach, and striking the right balance at global energy system level. There is no silver bullet and most importantly, it is the global well balanced energy system which needs to be sustainable for the society of today and tomorrow: be clean, affordable and reliable.
excluding a very low carbon source of energy, in this case nuclear, based on out-dated dogmatic positions, originating in the 1970th, is a recipe for failure… and the EU can not allow a failure, loosing face on the EU Green Deal, after already so difficult times in the last ten years (financial crisis, migration, covid19)
weCARE therefore applauds the will of President von der Leyen to see the Commission becoming more geostrategic. The European Union needs it. weCARE believes that the EC therefore needs to build its low carbon energy policy with this geostrategic dimension in mind.
a very recent report by CSIS sends a message to the US political leaders and administration: civil nuclear energy is a geostrategic issue for the US, risking to quickly loose its leadership versus Russia and China. We hope that the EC will have a deep look at this report and integrate geostrategic considerations in its low carbon energy policy in making.
Marc Defrennes – chairman of weCARE – 03/04/2020
Tekorten, tekorten !
Tekort aan pasta, tekort aan bloem, tekort aan wc-papier, enz…, door het Covid-19 virus slaan de mensen aan het hamsteren zonder over de gevolgen na te denken die ze veroorzaken. Als ze grote batterijen zouden hebben, zouden ze elektriciteit opslaan, helaas zijn deze batterijen bijna onbetaalbaar.
Want elektriciteit laat zich niet aan een schappelijke prijs opslaan, en we mogen van geluk spreken dat we dag en nacht over elektriciteit kunnen beschikken, dankzij een mix met voor meer dan 50% aan nucleaire capaciteit. Dankzij deze nucleaire elektriciteit kunnen onze hospitalen en iedereen die het nodig heeft rekenen op betrouwbare en goedkope stroom.
Laten we de angsthandelaars met hun weidverspreide overtuiging om onze kerncentrales te sluiten een halt toeroepen; in België is niemand gestorven door de kerncentrales, dit kan niet gezegd worden van Covid-19 waar elke dag meer mensen sterven.
Tekort aan gezichtsmaskers, tekort aan beademingstoestellen, tekort aan testkits, België heeft een tekort aan dit essentiële materiaal en slaagt er nauwelijks in deze te bemachtigen, want onze buurlanden hebben dezelfde tekorten, en leggen beslag op deze zaken. Als we nu een tekort aan elektriciteit zouden hebben, kunnen we ook niet rekenen op onze buurlanden om ons deze te leveren.
Toch een positief punt in deze crisis: onze politici luisteren naar de raadgevingen van experten. Kunnen zij ook luisteren naar de experten om onze bevoorradingszekerheid aan elektriciteit veilig te stellen! Dit is de wens van onze beweging 100TWh https://www.100twh.be/ die mensen verenigt die zich zorgen maken over de toekomstige bevoorrading van onze elektriciteit.
Pascal D’hondt – 26/03/2020
Pénuries, pénuries !
Pénurie de pâtes, pénurie de farine, pénurie de papier toilette, etc., à cause du Covid-19, les gens font des provisions sans se soucier des problèmes qu’ils créent. S’ils avaient des batteries, ils stockeraient de l’électricité, mais le prix de ce stockage est prohibitif.
Car l’énergie électrique ne se stocke pas à un prix abordable et nous pouvons nous réjouir d’encore pouvoir en disposer à toute heure, grâce à un mix électrique composé pour moitié d’énergie nucléaire ; grâce à elle, nous pouvons compter sur nos hôpitaux et tout le personnel qui a besoin d’un énergie sûre et bon marché.
Tordons le cou aux croyances répandues par des marchands de peur qui voudraient fermer nos centrales nucléaires ; en Belgique, le nucléaire n’a jamais tué personne, alors que le nombre de victimes du Covid-19 augmente tous les jours.
Pénurie de masques, pénurie de respirateurs, pénurie de tests de dépistage, la Belgique manque de ces produits essentiels et elle ne réussit pas à en importer, car nos voisins en manquent aussi ; en cas de pénurie d’électricité, on voit bien qu’il ne faudrait pas compter sur nos voisins pour nous dépanner.
Au moins un point positif dans cette crise : nos politiciens écoutent l’avis des experts. Puissent-ils aussi écouter les experts quand il est question d’assurer notre approvisionnement en électricité ! C’est le voeu de l’association 100 TWh https://www.100twh.be/ qui regroupe tous ceux qui se soucient de cet approvisionnement.
rédigé par Jacques Marlot – 25-03-2020